jeudi 28 avril 2016

Nails | Unsilent Death


                
          Et est-ce que tu t’es déjà demandé comment ça ferait si on te faisait rouler du haut d’une falaise escarpée, enfermé dans un vieux tonneau rempli de chaînes rouillées, de pinces, de tisons brûlants et de braises fumantes ? Non plus ? Bon.


Mais Nails va t’expliquer aussi, quand même. 

jeudi 21 avril 2016

Love Sex Machine | Asexual Anger



                Tu t’es déjà demandé comment ça ferait si on te passait sous un rouleau compresseur hérissé de clous rouillés, de tessons de bouteilles et autres réjouissances porteuses de tétanos et/ou MST diverses, avec en prime un bûcheron barbu te hurlant des insanités dans les oreilles ? Moi non plus.

Mais Love Sex Machine t’explique quand même. 

mercredi 20 avril 2016

Plebeian Grandstand | False Highs, True Lows


                Rouge. Couleur de la rage, celle qui carbonise tout et qui égorge le reste. Couleur du sang, du démon, de la passion, du taureau à pleine charge, des pulsions les plus vicieuses. Eh bien, mes cochons, dans False Highs, True Lows, il y a tout ça.
                Plebeian Grandstand continue son évolution. Cette fois, à la trappe tout ce qui peut se finir en –core, on a ici un disque de black orthodoxe, pur et dur. Un disque se faisant une joie morbide de disséquer une époque désespérée et désespérante, vicieusement addictif, ouvertement assassin. Là où Lowgazers ondulait et s’insinuait, tortueux et sournois, False Highs, True Lows attaque frontalement. La corne d’alarme de l’introduction vous plonge dans l’ambiance sans attendre : tel un petit chevalier tremblant sous son plastron de cuir, vous observez, terrorisé, les hordes de monstres descendant de la colline d’en face en hurlant. C'est beau ce que je cause.
                Puis les démons heurtent brutalement vos murs : chaque piste est étudiée pour fissurer, craqueler, réduire en poussière vos remparts et massacrer toute la petite population qui se planque derrière. Un petit interlude malsain (‘Mineral Tears’) et un titre ambiant, lancinant, quasi-doom plus tard (‘Tame The Shapes’), on vous porte le dernier coup, l’ultime trait de violence déchaînée : ‘Eros Culture’, foudroyant brûlot. The End.
                Ce groupe semble obéir à son instinct de prédateur, et à lui uniquement. Un disque médiéval, sauvage, chargé d’énergie animale. Si vous êtes encore vivant, vous avez eu chaud où je pense. Mais ne vous réjouissez pas trop vite : on peut maintenant l’affirmer avec assurance, Plebeian Grandstand reviendront, encore et encore, jusqu’à ne plus laisser âme qui vive.