J'ai découvert Kickback bien après la guerre, il y a
quelques années seulement. Le meilleur (ou plutôt le pire) était déjà
sorti, c'est-à-dire cet album. Enfin, cet album... Ce truc pue tellement
la crasse et la sueur que j'ose à peine m'en approcher. Je préfère
cacher mes dents et montrer ma nuque que de trop m'y frotter.
Kickback, c'est toujours sale et vicieux, mais ici ça l'est plus que
jamais. Les citations de Noé (raaahh, Seul Contre Tous...) ou de Georges
Bataille rendent l'ensemble encore plus poisseux, si c'est possible. Et
le breakdown du premier titre me donnera toujours envie de m'éclater
les phalanges sur un mur en me sectionnant la langue à force de serrer
les dents. jeudi 15 juin 2017
Kickback | No Surrender
mardi 6 juin 2017
Full Of Hell | Trumpeting Ecstasy
Après la folie frénétique grind des débuts
et les essais noise décapés à l'acide des collaborations avec Merzbow
et The Body, j'attendais avec impatience de voir vers quoi allaient se
diriger ensuite les quatre jeunes frappés de Pennsylvanie.
Trumpeting Ecstasy
reprend le chemin du grind sulfurique, avec des chansons courtes et
complétement hystériques. Dylan Walker est toujours en pleine forme,
entre screams déchirés et growls caverneux, Dave Bland matraque ses fûts
à en crever ses peaux à chaque coup et les riffs sont arides, précis et
perçants comme une nuée d'aiguilles. Le son, plus propre qu'auparavant
mais plus massif que jamais (Kurt Ballou oblige), ne gâche rien. Au
contraire.
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