jeudi 20 octobre 2016

Gaza | No Absolutes In Human Suffering

                 
                Je l’ai déjà dit : avant Cult Leader, il y avait Gaza. Et dans Gaza, il y avait Jon Parkin. Géant décharné, Parkin transportait la musique déjà bien perchée du groupe vers des niveaux supérieurs, de sa voix habitée, caverneuse, chargée de rauques désillusions. Et ses textes éloquents, aussi brutaux que poétiques, valent le coup d’œil eux aussi.
                Gaza mélangeait un peu tout, pour notre plus grand plaisir, et au grand dam de nos oreilles. ‘This We Celebrate’ en est un excellent exemple : un cataclysme chaotique se muant lentement en paysage désolé, des blasts infernaux qui vous arrivent dessus comme une lame de fond laissant place à un sludge traînant qui vous tourne autour comme des loups autour de leur proie… Des transitions improbables qu’on sent pourtant à peine passer. Mention spéciale à la chanson-titre et sa mélodie répétitive qui vous ouvre le crâne à coups de burin tandis que Parkin vous tartine le cerveau de sa tirade sans appel : No absolutes in human suffering.
                

Gaza, c’est comme une drogue, sauf que ça vous déglingue la gueule bien plus vite.

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